Quand et comment partir étudier à l’étranger ?

Une expérience étudiante à l’étranger peut être une véritable opportunité. Du point de vue du cursus  et du CV, c’est un atout qui peut changer une carrière. D’un point de vue personnel, c’est une expérience enrichissante, qui aide à développer de nouvelles compétences comme à ouvrir l’esprit. D’un point de vue scolaire, c’est un bon moyen pour se motiver à travailler en général et plus particulièrement les langues avant son départ.

Si le programme Erasmus reste le modèle d’échange le plus connu, il n’est pas le seul système qui permette de partir étudier dans un autre pays.

 

Peut-on partir étudier à l’étranger avant ses 18 ans ?

Il n’existe pas d’âge idéal pour tenter une expérience étudiante à l’étranger. Cela dépend de la maturité de chacun, comme du cursus scolaire envisagé.

Il est possible de procéder à un échange très tôt, notamment pour les élèves qui étudient l’allemand. Le programme Brigitte Sauzay est souvent proposé aux collégiens, à partir de la 4ème. Il s’agit de passer un trimestre entier en Allemagne… mais aussi d’être prêt à accueillir pendant la même période un élève allemand chez soi.

À partir de 16 ans, il sera plutôt question d’une année linguistique à l’étranger.

Dans les deux cas, la présence aux cours est obligatoire. Un certain niveau de réussite aux examens sur place est attendu dans le cadre de l’année linguistique, ceci afin de valider les cours pour les intégrer dans le cadre du cursus scolaire français.

 

Quelles sont les études possibles à l’étranger à partir du BAC ?

Il est possible d’intégrer une formation dès sa première année d’étude supérieure, mais pas par Erasmus, uniquement destiné aux étudiants inscrits à l’université ou dans une école privée agrée par l’État et ayant déjà validé une première année d’études universitaires, ce qui limite son potentiel.étudier a l etranger

Il est également possible de contacter une Agence de Placement universitaire international (APUI), qui permet d’intégrer une formation directement après le BAC, après un BTS ou un Dut, comme après une licence.

Ou, bien sûr, il reste possible d’effectuer soi-même les démarches, en se renseignant sur la validité des diplômes entre les pays et les éventuels tests demandés à l’entrée (ainsi pour le Royaume-Uni, il vous faudra passer par l’UCAS, ou par le CAO pour l’Irlande, avant d’intégrer quelque école supérieure que ce soit).

 

Comment peut-on partir étudier à l’étranger ?

Dans la plupart des cas, pour envisager des études dans un autre pays, il vous faudra entamer les démarches dès le mois de novembre de l’année précédant le départ. Donc, bien avant d’avoir passé le BAC ou d’avoir obtenu les résultats de ses examens.

En fonction du temps et de l’énergie dont vous disposez, vous aurez plusieurs options pour préparer ce départ. 

Il est possible d’opter pour un programme d’échange, comme Erasmus pour les pays européens, Crepuq pour le Québec ou la Micefa (Mission interuniversitaire de Coordination Échanges franco-américains).

De nombreuses universités ont également des accords bilatéraux avec d’autres établissements à l’étranger, ce qui permet de faciliter le départ comme le retour. Le réseau de l’ISEP, lui, permet d’effectuer un semestre d’études à l’étranger en ne payant que les inscriptions dues à une université en France (ce qui peut être bienvenu pour certaines destinations où les frais scolaires sont particulièrement onéreux).

Vous pourrez aussi vous renseigner par vos propres moyens sur les dossiers d’inscription à remplir, notamment via les informations recensées sur ce site. Il faut cependant savoir qu’une démarche individuelle ne permet que rarement de recevoir des subventions ou des aides financières et logistiques, et que la question des équivalences des diplômes nécessitera peut-être plus de formalités au retour de l’étudiant, en fonction du parcours choisi.