Pour réussir, il faut avant tout bien se préparer. Et cela dans n’importe quel domaine. Un marathonien va s’entraîner (et établir un planning de ses entraînements), un commercial va se fixer des objectifs clairs, précis et mesurables pour savoir ce qu’il doit faire et de quelle manière. Dans les études aussi, l’anticipation est un facteur clé. Le savoir c’est bien, le pratiquer c’est mieux. Qu’est-ce qui peut être anticipé, comment bien se préparer et pourquoi cela facilite le déroulement des examens, voilà notre sujet du jour.
Peut-on tout anticiper dans sa scolarité ?
Nous allons répondre tout de suite à cette question : non, on ne peut pas tout prévoir. Impossible de savoir quelle question va être posée par l’examinateur ou d’anticiper une grippe qui fait avoir du retard dans ses cours. Et pourtant… Et pourtant, si on a bien programmé ses révisions, ce genre d’événements peut également être prévu. Ils deviennent alors beaucoup moins angoissants.
Car oui, il est possible d’anticiper
- le type de sujet ou la forme des questions qui seront posées (en se penchant sur des annales ou en se basant sur ce que le professeur demande habituellement) ;
- le temps dont on aura besoin pour faire tel ou tel exercice (en s’entraînant ou en se basant sur ses expériences passées) ;
- le temps nécessaire pour revoir un cours ou rendre un dossier (en divisant l’ensemble de la tâche en points d’étape) ;
- et même l’inattendu, en se laissant une marge de manœuvre, au cas où, dans son programme.
Car même l’anticipation se prépare.
Comment bien se préparer dans ses études ?
Pour bien anticiper ce qu’il sera nécessaire de faire, vous aurez besoin de deux outils principaux : des listes et un calendrier.
Les listes vous permettront d’établir ce que vous devez faire. Nous parlons de listes au pluriel, car il y a la liste globale (rendre le rapport de stage, réviser le cours de mathématiques…) et celles qui sont plus détaillées (récupérer les informations sur la société qui m’a accueilli, dactylographier le texte, rédiger telle ou telle partie, revoir la trigonométrie ou l’algèbre…). Ces deuxièmes listes peuvent sembler plus impressionnantes, parce qu’elles sont plus longues. Mais elles permettent aussi de diviser la tâche globale en plusieurs points d’étape, de voir que l’on avance réellement dans son projet, et de ne pas perdre le fil de tout ce qu’il y a à faire. D’autant qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que de cocher une tâche réalisée !
Le calendrier, ensuite, vous aide à établir pour quelle date vous devez avoir terminé les items de votre liste globale… et également des listes plus détaillées. Ainsi, vous ne perdez jamais l’objectif de vue, et vous ne vous laissez pas distraire par le temps ou les occupations diverses. D’autant que vous les aurez aussi intégrés dans votre calendrier : oui, même le concert auquel vous avez prévu d’assister et qui va vous occuper tout un week-end.
Ainsi, pas de mauvaises surprises, ou de retard possible dans le planning. Parce que tout sera anticipé. Mieux encore, vous allez prévoir l’imprévisible, et vous laisser de la marge de manœuvre. Finies les angoisses parce que votre ordinateur vous lâche au dernier moment !
En évitant le stress, on arrive plus serein aux rendez-vous importants de sa scolarité. Et en étant bien préparé, c’est encore plus facile. Évidemment, il vous faudra lutter contre une certaine tendance à la procrastination, ou contre l’envie de passer la soirée à regarder des séries plutôt qu’à travailler. Mais l’anticipation, au final, fait gagner du temps. Alors, vous commencez quand ?